Les hydrocarbures déversés dans
l'environnement marin sont progressivement décomposés
par des processus physiques, chimiques et biologiques. Toute nappe
de pétrole qui se répand à la surface de la mer
commence par se diviser en rubans parallèles, dans l'axe du
vent dominant. Les composés volatils s'évaporent en
l'espace d'une journée, alors que les résidus plus lourds
se dispersent dans l'eau sous forme de gouttelettes. Cette émulsion
résiduelle est la plus polluante: sa lente décomposition
incombe aux bactéries et autres micro-organismes du milieu
marin.
La chaîne de destruction du pétrole, et la vitesse avec
laquelle se produit cette dernière, dépendent de l'état
de la mer, de la température et des conditions climatiques,
ainsi que du type d'hydrocarbure.